C'était le soir du pull marine

C’était le soir béni où l’air était tiède et sentait la montée de sève. Le soir attendu où la fenêtre était enfin ouverte et où je brûlais d’envie d’être en manches courtes.

C’était le soir béni où tout allait bien. C’était le soir béni où je n’avais aucun problème sauf ce maudit pull marine qui me tenait un peu trop chaud. C’était le soir béni où la sensation la plus désagréable était celle de la laine un peu trop brute sur mes avant-bras.

C’était un soir qui sentait bon le feu ouvert et la fumée dans les fibres de la laine. C’était un soir qui sentait bon la camaraderie et les plaisirs de table. C’était un soir qui sentait bon le muguet et le monde meilleur. C’était un soir à donner envie d’être optimiste sur la nature humaine.

C’était hier soir. C’était mardi soir. C’était n’importe quel soir. L’important avec ce genre de soirée, c’est de croire qu’ils peuvent recommencer ce soir.

Mediatemple, Kevin Polof et la table de multiplication par 20


Je me suis trompé : Mediatemple , c’est minimum 240 dollars par an. Quelqu’un peut confirmer que 12 mois à 20 dollars, c’est bien 240 dollars ?

Pourquoi faire un post pour confesser que je me suis gourré ? A cause du nombre de blogs qui ont repris le contenu de ma petite lettre à Kevin y compris mon erreur arithmétique (commise de bonne foi, y a pas marqué Machiavel ici).

Dans mon argumentaire, il y avait un fait erroné facile à vérifier et rectifier. Personne n’a été vérifier combien vaut une année d’hébergement chez Mediatemple.

Amusant, non ?

Numéro cinq : parfum de cauchemar

Ce matin, derrière la petite porte du n°5, des trucs pas très ragoûtants… Un œil orange et gélatineux, et un alien bleu à cheveux verts. D’habitude, je ne rêve pas de ce qui se passe sur le plateau de “Mise au point” dans la nuit de samedi à dimanche, mais il y a des exceptions à toutes les règles.

Première anomalie suspecte : le numéro cinq est censé être un studio de la VRT, ceux de la RTBF sont numérotés avec des chiffres pairs. Deuxième anomalie dans ce cauchemar politique : ça manquait de rouge et de papillon. Aucune présence de l’empereur du boulevard sur le plateau. En son absence, une espèce d’olivier à l’envers cassait du sucre sur son dos.

C’est le comportement de Sacha Daout qui m’a mis la puce à l’oreille : habillé et costumé comme Gonzo, il jouait de la trompette à chaque fois qu’Olivier Maroy le sollicitait pour un SMS ou un mail de téléspectateur.

Dès lors, pourquoi s’étonner que Joelle Milquet aie des ventilateurs à la place des mains, que la chevelure de Didier Reynders fasse sonner le détecteur de métaux précieux qui était un micro quelques secondes auparavant ? Du côté des verts, les siamois Durant-Javaux s’était réparti le boulot : Isabelle faisait les consonnes, DJ Jean-Mi faisait les voyelles. Et à la phrase suivante, ils alternaient.

Je ne sais pas à quoi ressemblera le mise au point de ce dimanche midi, mais je sens qu’il va être moins pittoresque que cette version onirique.