“Whenever in doubt tell the truth : you will not be believed”.

J’ai tout fait pour que mon post d’hier passe pour un poisson d’avril. C’est fou ce que, employés à la bonne date, les mots “aujourd’hui, enfin, incroyable, poisson et avril” peuvent être efficaces.

Seulement voilà, il s’agissait d’un poisson d’avril inversé : la vérité vraie que se déguise en blague.

J’ai bel et bien reçu des rations de survie pour 28 jours, ceci est bel et bien mon frigo. La thérapie de groupe a lieu sur mincealors.skynetblog.be

mince alors !

Maintenant si on pouvait voter une loi interdisant la publicité alimentaire dans les prochaines semaines, ça me rendrait service…

Forcément : ça va arriver…

Attention : possibilité d’épidémie langagière en fin d’après-midi.

Le mot « forcément » peut – forcément – se mettre à toutes les sauces, s’utiliser à tort et à travers, saupoudrer n’importe quelle phrase, un peu comme la neige artificielle en période de Noël (forcément).

Ce mot ne veut pas forcément dire grand’chose alors forcément, il n’y a aucune raison de se gêner.

« Pas forcément » c’est une façon élégante de ni oui ni non ni peut-être. On se demande forcément ce qui empêche le mot « forcément » de devenir cool, branché, bath, bref, de devenir le nouveau « tout à fait ». Dans une époque où la force quitte peu à peu le monde occidental pour aller construire des grattes-ciel à Shangaï, le wishful thinking va forcément pousser à répandre cette notion de force (forcément en train de se perdre) sur toutes les formes de discours.

Forcément, ça va arriver…