Snooze : le réveil qui s'éteint

Qu’apprend-je au détour d’un article? Cédric Godart va migrer de VivaCité à Pure FM pour reprendre le flambeau de «Snooze» (6h30-9h)..

Jusqu’ici la tranche matinale de la grille de Pure FM était gorgée de bonne humeur, dégoulinante de sourire comme une tartine de miel. A l’heure où le plombier embrasse sa ventouse et ses enfants, à l’heure où l’écolier avale son bol de Nesquik sur la table de la cuisine, l’estomac serré par les examens et les flirts qui approchent, à l’heure où le fonctionnaire prend la ligne 1A du métro, l’animateur radio chasse doucement le sommeil qui traîne au coin des yeux. Il met un peu de soleil dans une journée qui pourrait potentiellement pousser une famille de canaux à se jeter les uns dans les autres jusqu’à ce que mort s’en suive.

Snooze c’est (dois je écrire : c’était ?) le réveil en douceur avec des séquences déjà culte (en tout cas dans ma rue) : l’horoscope des prénoms et le plan-langue artisanal.

Cédric Godart, tu prends la relève d’Alexandra Vassen et Geoffroy Klompkes (ça s’écrit comme ça?) tu as le bénéfice du doute mais…

A) Tu vas avoir fort à faire.
B) Espérons que les dites séquences cultes sauront survivre ailleurs.
C) Mets des mégawatts, un sourire pepsodent, une diction RTL et un phrasé « debout là-dedans! » dans ta voix et c’est moi qui pousserai sournoisement sur la touche « Snooze ».

Edit : un animateur radio qui a un blog ne peut pas être tout à fait mauvais.

A la plume dorée – On accueille les bloggeurs retraités

Chambre 316 : Christophe G. vient de s’installer. Vêtu d’une réplique d’un maillot du Standard de Liège, il regarde la télé. L’aide-soignante qui s’occupe de lui veille à ce qu’il y ait toujours du Coca Light, de la Chimay et des Orvaux dans le mini-bar.

La télé boulonnée dans un coin passe des matches de foot en continu, quand elle n’est pas branchée sur la playstation. Ce pensionnaire reçoit un nombreux courrier, surtout des lettres anonymes de fan de Saez, qui prennent pour de la haute littérature le fait d’avoir écrit sans se tromper une adresse sur une enveloppe.

Chambre 217 : Julie a décoré sa chambre avec des Bouddhas et des étagères qui débordent de livres plus spirituels les uns que les autres. Raoul ronronne sur le couvre-lit. Au mur, il y a des mandalas. Le Da Kao livre chaque jour un succulent repas dont les plats ne figurent pas sur la carte.

Chambre 339 : Au mur, des posters de propagande pour FreeBSD. Dek lit le journal. Toujours le même. Quand il a finit le numéro de juillet 1949 de Selection du Reader’s Digest, il en recommence la lecture en marmonnant dans sa barbe « y a une idée là-dedans, y a une idée… »

Chambre 401 : Les murs sont nus, ils portent les contours décolorés de posters qui ont jaunis. Emmanuelle fait ses bagages. Elle épingle un petit mot de remerciement sur son oreiller à destination de l’équipe d’infirmières qui s’est si bien occupé d’elle. Dehors une Ford Mustang de location l’attend. Destination : Hollywood.

Autographe de Bingirl en une leçon

Bingirl est une star, une vraie. Lunettes noires permanentes, limousines à vitres fumées, suites à l’année dans tous les palaces de la Riviera, service de sécurité hyper musclé et omniprésent. Aucun fan en vie ne peut se vanter d’avoir sa signature dans son carnet d’autographe.

Jusqu’à présent.

Grâce à l’image ci-dessous et en écrivant ton nom à l’endroit ad hoc toi aussi tu pourras faire le malin dans la cour de récré ou tout autre lieu blogohype.

un *véritable* autographe de bingirl