Une pensée émue pour ceux et celles qui ont un jour souffert dans le noir. Pour ceux et celles qui lentement mais sûrement se sont mis à prêter plus d’attention au confort de leurs lombaires qu’à ce qui est donné à leurs yeux et à leurs oreilles. Pour ceux et celles qui ont regretté de ne pas être assis plus près de la sortie, d’avoir un manteau au vestiaire, de ne pas pouvoir sortir de la salle de spectacle avant la fin de la torture (à moins que ce ne soit l’inverse).
Voici le top 4 des spectacles que j’ai quitté avant leur fin (ou que j’aurais bien voulu).
In no particular order :
La cité des enfants perdus de Jean-Pierre – Long dimanche de fiançaille – Jeunet et Marc Caro. Un jour, je vous expliquerai pourquoi Amélie Poulain est un film qui ne méritait pas autant de succès. Un jour je pigerai pourquoi Dominique – mascotte – Pinon figure dans chacun des films du Jeunet.
Breaking the waves de Lars – Dogma – Von Trier. Autant dire que je ne me suis pas précipité sur sa tragédie musicale avec Björk (la Céline Dion des branchés) et Catherine Deneuve.
Le Pacte des Loups. When you can’t say anything nice it’s best not to say anything at all.
Et au théâtre : les dingues de Knoxville au théâtre national. Disons que je me suis roulé en boule que j’ai utilisé mon pull comme oreiller et que j’ai espéré que le sommeil ou un décès prématuré vienne de délivrer de ma douleur.
Et vous? C’est quoi vos pires souvenirs de spectacle ?