Qu’est-ce qui peut bien faire que, par une chaude nuit d’été (délocalisée fin mai), passent par la fenêtre d’un appartement du square Plasky, sur le coup de 2 heures et quelque chose du matin, trois cassettes VHS (que de la bonne : The Crow – Resurection, une petite chose tibétaine avec Eddie Murphy et une troisième dont j’ai oublié le titre mais qui était du même tonneau) ?
mai 2005
29 mai 1985, 20 heures
Je suis loin d’être un fan de foot à la télé (même si les commentaires de Thierry et Jean-Michel) fournissent à l’occasion un papier sonore propice à l’écriture.
Le 29 mai 1985 à part un match de foot au Heysel, il n’y avait rien à se mettre sous la pupille dans les pages du jour du Télémoustique. C’était avant la multiplication des chaînes.
Je commence à regarder et… comme des millions de téléspectateurs, je suis hypnotisé par les images du désastre qui se déroule à quelques dizaines de minute en voiture de l’endroit où je me trouve.
Aujourd’hui je resterais scotché une bonne partie de la nuit. A l’époque, j’étais collégien. Ma mère était la gardienne du compte de mes heures de sommeil. Approche des examens oblige et – morts à la télé ou pas morts à la télé – j’ai été dormir sagement vers 22 heures.
Et vous ?
Festival de Cannes : rectificatif
Le président et les membres du jury du festival de Cannes 2002 (David Lynch, Bille August, Christine Hakim, Claude Miller, Michelle Yeoh, Raoul Ruiz, Régis Wargnier, Sharon Stone, et Walter Salles) tiennent à publier un rectificatif :
Le prix d’interprétation masculine n’a pas été remis à Olivier Gourmet pour Le Fils des frères Dardenne (leur film, pas leur descendance) mais bien à la nuque d’Olivier Gourmet, pour ce même film.
Les cinéphiles auront rectifié d’eux-mêmes.