Coiffural advisory – explicit haircuts II

Des équipes de coiffeurs d’élite, équipés de ciseaux finlandais à viseur infra-rouge et à haute vitesse initiale sont sur leurs traces. Ils sont postés sur tous les toits des palaces de Cannes. Ils parcourent les endroits hype de Paris, nuit et jour.

Un jour ou l’autre, leurs cibles feront une erreur, ils baisseront leurs gardes et – snip ! – ils retrouveront une coiffure qui attire moins inutilement l’attention sur elle-même.

Vincent Cassel pourra rendre ses serre-têtes et Arno Klarsfeld, débarassé de ses sideburns extravagantes, retrouvera des joues dans son miroir.

Est-ce que quelqu’un sait où je peux trouver une photo récente de ces deux mal-coiffés, que vous partagiez ma douleur ?

36 chandelles

Aujourd’hui, j’ai 12 ans. Pour la troisième fois. Je suis toujours aussi jouette que les deux dernières fois que j’ai eu 12 ans.

Aujourd’hui j’ai 18 ans, pour la deuxième fois. J’ai toujours la même curiosité gourmande que la première fois que j’ai eu 18 ans.

L’an prochain, le chiffre de mon âge sera un nombre premier. Et les 365 jours qui m’en séparent sont juste ce qu’il faut pour désapprendre à terminer mes conversations téléphoniques par un  » ciaociao  » qui se prononce de plus en plus  » tchotcho « …

Euphémismes mortuaires.

La langue de bois du politiquement correct et du marketingement aseptisé n’a pas encore poussé la porte des établissements de pompe funèbre et on se demande bien pourquoi :

Ne disez plus cercueil dites « packaging post-mortem » ou « résidence définitive de petite taille ».

Ne disez plus « crématorium » mais dites « dernier fumoir ».

Ne disez plus « enterrement » mais dites « friends and family event à caractère deuillatoire, walking buffet en option ».

Ne disez plus « urne funéraire » mais dites « cendrier king-size à usage unique ».

(Ce post n’aurait pas été possible sans la collaboration de la Forêt de Soignes.)