This is my life ? (minute philosophie)

J’ai beau tourner le problème dans tous les sens, je ne vois pas comment je pourrais mettre du contenu sur ce blog sans démarrer mon vénérable PC (doté d’un système d’exploitation millésimé « année de la victoire de la France en coupe du Monde », c’est dire s’il est up to date…).

Et ces jours-ci l’opération qui consiste à démarrer cette machine ressemble pour moitié à une aventure à la Indiana Jones et pour moitié à un séjour dans la grande salle du casino de Monte-Carlo.

Il semble donc bien que la série de posts intitulée « la semaine du kitsch » reste actuellement à l’état de projet.

C’est l’occasion pour moi de philosopher sur l’importance (exccessive ?) qu’a dans ma vie sociale et dans ma vie tout court cet échaffaudage disgrâcieux de tôle beige, de circuits imprimés et de microprocesseurs.

Je réalise que je passe beaucoup de temps devant un écran, et qu’un écran c’est une surface sur laquelle on projette. Faire écran, c’est empêcher de voir ce qu’il y a derrière. Et peut-être bien que ces temps-ci j’ai besoin d’aller voir ce qu’il y a derrière cet écran. (*)

Bref, j’ai besoin d’une machine pour travailler, mais ai-je raison d’avoir tant besoin d’elle pour vivre ?

Dépêchez-vous de profiter de ces quelques instants de philosophie, dès que mon PC (actuel ou futur ou macmini ?) sera d’une fiabilité raisonnable, je serai à nouveau connecté jusqu’aux neurones, pour le meilleur ou pour le pire.

(*) Jimich et les autres : je sens que cette fin de phrase va vous inspirer des blagues drôles…

Taxi : le mot universel

Bruxelles est quand même une drôle de ville : est-ce qu’ailleurs il y a moyen de se trouver un jeudi soir sous les étoiles, dans une péniche décapotable à se demander si le mot « taxi » est universel ?

Si même en indonésien de poche, « taxi », se prononce « taxi », il y a toutes les raisons de penser que le mot « taxi » est universel. Plus que 999 mots à rendre universels (le vocabulaire de base, c’est mille mots…) et toute la planète parlera le même langage…

La métaphore du Mexican Grill

mexican grill métaphore

Mexican Grill est le nom d’une chaîne de restaurant. On y débourse un forfait en entrant et en échange on y a le droit de manger de tout sans modération.

Mexican Grill est le nom qui me vient quand je vois la façon dont nous traitons notre pauvre planète. Chez Mexican Grill, rien n’a de conséquences et le gâchis de ressources est quasi la norme. Le serveur vous débarrasse de votre assiette pendant que, petite vessie, vous étiez au petit coin ? Qu’importe ! Il suffit de s’emparer d’une nouvelle assiette, et d’aller se resservir !

Le parallèle avec le gâchis des ressources finies présentes sur cette petite boule bleue qui tourne de moins en moins rond dans la galaxie m’a frappé le crâne avec le même impact qu’un rosé trop frais en fin de barbecue.

Je maintiens mordicus que la montée de la demande chinoise de pétrole et la baisse des capacités résiduelles de production devraient nous inciter à reluquer d’un oeil neuf les devantures des magasins de vélo.

Combien de trajets de moins de 5 kilomètres pour ne transporter que toi-même, gentil lecteur, tendre lectrice ?