Une minute célibataire (et 41 secondes)

Pour la saint-Valentin :

  • Je lui offre un flacon de Love of Pink, le parfum 2.0
    (réponse A).
  • Je lui offre les minutes célibataires, le nouveau livre de l’écrivo-bloggeuse Valérie Nimal. L’effet est immédiat : nous vivons heureux longtemps et ensemble, entourés de beaux enfants qui font leur nuits directement et ne font pas chier pour acheter des conneries lors du safari-supermarché hebdomadaire
    (réponse B).
  • Je suis célibataire, la Saint-Valentin n’existe pas… capito ?
    (réponse C)

Pluviose 217 : le warm-up

Les votes sont toujours ouverts, mais quelques tendances se dégagent. Après examen des propositions de premières phrases arrivées ici-même ou sur la page de l’événement facebook, mes préférées sont pour le moment :

  • « Si tu ne forwardes pas ce mail à tous tes contacts, blabla machin… Allez hop! je zappe. »
  • Cette histoire est loin d’être un conte de fées, vous voilà prévenu!
    Elle s’est déroulée non loin de chez nous lors d’une soirée où tout avait pourtant si bien commencé…
  • « Elle n’avait jamais remarqué ce titre étrange dans sa collection de Marabout Flash ».
  • « C’était la baffe la plus magistrale qu’il ait pris de toute sa vie ».

Ce qui ne veut nullement dire que mon choix est définitivement arrêté, ni que le guichet à propositions est fermé. Le 1er février à partir de 00h00, par contre, il sera trop tard…

Facebook, Twitter, etc. : y a pas marqué “S.O.S. Détresse Amitié”

Cette nuit, j’étais un peu malade, je n’avais pas le moral et je ne trouvais pas le sommeil. Vers une heure du mat’, après avoir écarté l’idée du 50/50, je me suis dit que faire appel à un ami serait peut-être une bonne idée. A première vue, c’est pas comme si j’en manquais : mes amis-facebook et mes twitto-followers sont des nombres à trois chiffres. Mon GSM regorge de numéros et pourtant…

Je ne l’ai pas fait.

Je n’ai pas balancé ni tweet “je ne vais pas bien, y a quelqu’un ?”, ni statut facebook du même genre. J’ai laissé mon GSM tranquille. Pour plusieurs raisons : primo, je n’allais pas mal à ce point, deusio : big Google is watching me, je n’avais pas spécialement envie d’ajouter cet aveu de faiblesse à mon casier, troisio et plus importanto, les perfectionnements technologiques c’est bien, la vraie chaleur humaine, c’est mieux.

Facebook a dévalué le sens du mot “ami”. Facebook est une zone dans laquelle on partage uniquement ce qui est autorisé par la pudeur et la prudence. Les vrais sentiments, les vraies crises sont camouflés. C’est pas ce camouflage qui va convoquer la cavalerie.

La prochaine fois que je me retrouve dans une situation comparable, qu’est-ce que je fais ? A quoi servent exactement ces outils de mise en relation à distance s’ils se dérobent sous nos pas au moment où ce qu’un membre ressent, c’est plus que l’envie d’une papote sans conséquences, mais le besoin de sympathiser au sens étymologique : partager la douleur ?

Pas la peine de m’envoyer une ambulance : je vais mieux qu’au moment où je regardais mon GSM sans y trouver avec certitude le nom de quelqu’un qui me donne assez d’importance pour supporter d’être réveillé par mes états d’âme (Eric), mais je ne sais toujours pas ce que je ferai la prochaine fois que j’irai au moins aussi mal…

Question subsidiaire : pourquoi est-ce que dans ce post, je ne crache qu’à moitié mes états d’âme ? Pourquoi, tant que j’y suis, est-ce que je ne partage pas avec le groupe ce qu’il y avait derrière mon coup de blues ?