Pans d’or 2009 : Fadila Laanan découvre la couronne

Pans d'or 2009

Premier temps : Paul Magnette reçoit le prix “Miss Pan”. Pas tout à fait ravi, il refuse d’arborer l’écharpe tricolore et le diadème qui vont avec. Au prochain remaniement, il ne sera pas ministre du fair-play.

Deuxième temps : ce diadème échoue entre les mains de Fadila Laanan.

Troisième temps : comme elle a abandonné son diadème et que le moment de s’en aller approche, je m’empare du diadème avec le projet de photographier toute la joyeuse équipe de bxlblog, chacun et chacune à son tour avec ce bien beau couvre-chef.

Quatrième temps : l’erreur bête. Je me dirige vers la sortie, le diadème fièrement sur la tête.

Cinquième temps : Fadila Laanan découvre la couronne sur mon crâne, m’intercepte, récupère son bien. C’est tout juste si elle consent à immortaliser le fait que j’ai été en possession de la couronne de Miss Pan. (vous connaissez beaucoup de blogs qui affichent une photo prise par une ministre ?).

Pans d'or 2009

Sixième temps : à la sortie de Flagey, nouvelle tentative de négociation, nouvel échec. Fadila Laanan m’assure qu’elle a activé le système Google alerts et qu’elle n’hésitera pas à venir commenter ici-même où ma cruelle absence de diadème et moi-même l’attendons de pied ferme…

Philtre d’amour

Les potions magiques, c’est très facile. Il suffit d’avoir quelques ingrédients de base (la cendre volcanique et le venin d’Acromentula sont indispensables). 3 minutes au micro-ondes et c’est prêt.

La vraie difficulté consiste à faire ingérer le philtre d’amour à la bonne personne. Pas question de dissimuler la potion d’affection dans de la mayonnaise pour les frites : il est dans la nature de cet aliment d’être partagé. La bonne personne fait preuve de ses qualités de coeur en partageant ses patates et bardaf ! c’est Cauchemar-Ambulant, la « bonne copine » qui se change en dulcinée.

La deuxième difficulté, c’est le goût inhabituel et inoubliable du mélange. Il faut le choc de l’adrénaline et de l’ocytocine pour que la personne oublie qu’elle vient d’avaler une substance qui ferait passer de la bouse de yack pour un macaron Ladurée.

La troisième difficulté et la principale, c’est de bien choisir la personne avant. Parce que ce sirop sentimental, c’est pas le Thalys : les billets ne sont ni remboursés, ni échangés et surtout la maison ne vend que des allers simple. Autant dire qu’on n’est jamais trop soigneux dans le choix des compagnons de route.

C'était le soir du pull marine

C’était le soir béni où l’air était tiède et sentait la montée de sève. Le soir attendu où la fenêtre était enfin ouverte et où je brûlais d’envie d’être en manches courtes.

C’était le soir béni où tout allait bien. C’était le soir béni où je n’avais aucun problème sauf ce maudit pull marine qui me tenait un peu trop chaud. C’était le soir béni où la sensation la plus désagréable était celle de la laine un peu trop brute sur mes avant-bras.

C’était un soir qui sentait bon le feu ouvert et la fumée dans les fibres de la laine. C’était un soir qui sentait bon la camaraderie et les plaisirs de table. C’était un soir qui sentait bon le muguet et le monde meilleur. C’était un soir à donner envie d’être optimiste sur la nature humaine.

C’était hier soir. C’était mardi soir. C’était n’importe quel soir. L’important avec ce genre de soirée, c’est de croire qu’ils peuvent recommencer ce soir.