The Voice : est-ce que ça va être bien ?

Comme Jean-Paul Philippot est le cousin du père du docteur du neveu du mari de la grand’ tante de mon poissonnier, j’ai pu négocier un stapontin embedded sur un enregistrement de The Voice.

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Je pourrais vous raconter ce qui s’est passé dans le parking au moment où j’ai quitté les lieux, mais vous ne me croiriez pas. Parlons plutôt de The Voice. Parlons. Voice. Huhuhu.

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N’ayant qu’une poignée de neurones consacré à la musique (dans mon dictionnaire personnel « solfège » et « traumatisme » sont synonymes), je ne suis pas qualifié pour juger de la prestation des candidats talents. Je ne peux dire que ceci : à vue d’oreille, il y avait du level. La présélection semble avoir retenu des candidats talents dont les choix musicaux (France Gall, Calogero) relèvent plus de Vivacité que de Pure FM.

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Je fais deux paris : primo, les twitto-snipers à la recherche de croustillant vont faire chou blanc. Deusio, la RTBF va avoir du mal à retirer son doigt de l’engrenage coprod’ avec Endemol aux couleurs bien rouges d’une boisson bien connue. Ai-je raison ? Wait and see…

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P.S. Lio, Quentin, pour une papote avec ma caméra de poche, c’est quand vous voulez hein…

Livre numérique : le problème du diesel

Je ne te raconte pas le Viet-Nam que c’est de publier un livre numérique (je préfère « livre numérique » que « livre électronique » ou « e-book »…). diesel

Transformer les pages de son chef-d’oeuvre de la narration ou d’un plus modeste effort, les faire passer de l’état de fichier pour logiciel de traitement de texte à l’état de fichier compatible avec les liseuses de livre numérique n’est pas très compliqué. Il y a des logiciels gratuits qui font ça très bien.

Là ou ça se complique, mon gros lapin, c’est au moment de mettre la marchandise en vitrine, quand tu réalises que l’éléphant dans la pièce, la baleine bleue de la distribution de livre numérique (Amazon et son Kindle) utilise son propre format (azw, un dérivé du formant mobi) qui n’est pas le même que les épiceries de quartier (au hasard celle-ci) qui utilisent le format epub.

Là où le coeur du drame se noue, là où les Athéniens se teignent, c’est quand on constate que toutes les liseuses ne lisent pas tous les formats. Pour lire les jolis livres numériques du formidable supermarché Amazon, c’est quasiment le Kindle ou rien (ou des manipulations informatiques pas trop compliquées mais bon).

Ce qui serait formidable, ce serait que le Kindle, cette liseuse subventionnée donc pas chère, puisse lire les fichiers epub vendus par les petites épiceries. Niet, nope, nada, nenni. C’est comme si Mercédès avait le monopole du carburant diesel et qu’il soit impossible de faire le plein ailleurs. Pendant ce temps, les autres marques de voiture roulent à l’essence mais en consomme beaucoup à force de chercher ou sont les stations-service (dans cette formidable métaphore : les magasine en ligne de livres numériques non-Amazon).

D’une part je suis persuadé que cette limitation est un frein à l’envol de tous les livres numériques, d’autre part, je ne sais pas quel concours de circonstance, manifestation d’indignés, pétition en ligne ou grève de la soif pourrait faire disparaître cet obstacle sur le chemin d’un monde où les autres peuvent vendre leurs textes, du producteur au consommanteur, comme les CDs vendus par les groupes débutants depuis le coffre du break (diesel?) qui a servi à transporter la batterie et le bassiste jusqu’à la salle du concert.

A part, bien entendu, une distribution gratuite et générale d’iPad dernier cri.