Des difficultés de (re)devenir client d'un opérateur historique quand on est hyperacousique

(ou : La carte Sim qui a fait déborder le vase).

Pour des raisons qui seraient pittoresques mais longuettes à exposer (je pourrais produire le screenshot d’un chat avec un membre de son service clientèle qui fait preuve, c’est un euphémisme, de mauvaise foi à mon égard) je souhaite renoncer aux services de Scarlet comme fournisseur de connexion internet, de téléphonie et de télévision. Scarlet appartient à l’opérateur historique des télécoms en Belgique.

Parce que bénéficier du service FON de wifi gratuit un peu partout que propose cet opérateur historique, le 27 novembre je suis entré dans un point de vente de l’opérateur historique des télécoms, place de la Monnaie. Au moins deux personnes s’en souviendront longtemps.

Je suis stressé/fatigué/tendu (ça va avoir de l’importance), je prends un ticket, attends que mon numéro soit appelé, une vendeuse s’occupe de mon cas. Dans les premières phrases qui sortent de ma bouche : « j’ai mal aux oreilles ». M’écoutait-elle à ce moment ?

Là, une digression s’impose. Parlons de l’hyperacousie, par exemple en consultant la page wikipédia.

Pour faire comprendre à quelqu’un qui ne la ressent pas, abandonnons le terrain du son et utilisons une image heu… visuelle. L’hyperacousie c’est ressentir une gêne grosso modo à peu près plus ou moins comparable à celle qu’on ressent par les yeux en cas de flash photographique dans les yeux, sauf que les flashes n’ont pas toujours la même intensité ou la même couleur, qu’ils durent plus longtemps, qu’ils peuvent surgir de partout à la fois n’importe quand. Cette image est imparfaite, mais c’est la meilleure à laquelle je puisse penser. Traverser cet étrange canyon appelé rue Neuve est un bonheur acoustique. Pouet un klaxon. Ouin, un bébé qui pleure. Miaou le chat qui a faim. Tac-tac-tac le marteau-piqueur des travaux place Rogier (par exemple). J’ai remplacé une horloge chez moi parce que son tic-tac me tapait sur les nerfs. Plus mon niveau de stress (positif ou négatif) est élevé plus je suis sensible des oreilles, ce qui renforce mon stress, ce qui… Je vous épargne une digression sur ce qui se passe quand, comme moi, on combine hyperacousie et déficit attentionnel.

Bref, quand je dis bobo les oreilles à un vendeur ou une vendeuse, c’est pas pour faire mon intéressant. Dans un magasin de pommes informatiques dont le nom commence par Mac et se termine par Line, la réaction d’une personne derrière le comptoir quand je lui ai demandé de « faire quelque chose pour le volume de la musique » a été de sortir son iPhone, d’ouvrir une application et de couper la musique pour toute la durée de ma présence dans son établissement. (Respect, merci, etc.)

Revenons dans cette boutique de l’opérateur historique. La vendeuse est en train de me proposer une solution qui corresponde le mieux possible à ses besoins. Je ne sais pas grand-chose d’elle. Elle est vêtue d’un lainage flou qui m’empêche de m’apercevoir qu’elle est enceinte (ça aura de l’importance plus tard). Je suis un client direct, qui sait ce qu’il veut. Je réponds à ses questions sans prendre de gants. Je suis poli mais to the point et cash comme on dit en français. J’écarte les solutions qui comportent de la téléphonie mobile (je suis un viking heureux) et celles qui me proposent de louer une tablette tactile. Y a -t- il une commission différente sur les solutions que j’écarte par rapport à celle que je choisis ? Je n’en sais rien. En tant que client « win-back » je suis chouchouté, la vendeuse élabore la solution qui remplace au mieux ma fourniture actuelle. Nous touchons au but.

Et là, c’est le drame.

Le bruit de trop survient. Je me prends la contrariété de trop dans les gencives. A chaque agression sonore de cette journée, j’ai rentré les épaules psychologiquement et parfois physiquement. Ce bruit, dont je ne me souviens même pas est le stimulus de trop. Je monte dans les tours, je claque le bic ou le catalogue que j’ai en main sur le mini-bureau, je demande d’une voix forte dans laquelle il y a mon énervement, ma tension, s’il est possible de passer la même commande par internet ou par téléphone.

En ce 27 novembre, la vendeuse n’est-elle pas certaine d’atteindre son objectif mensuel de ventes ? Son sandwich de midi fait-il preuve d’espièglerie au moment de la digestion ? La pleine lune qui approche ? Autre chose ? Je n’en sais rien, toujours est-il que la vendeuse en face de moi ne prend pas super bien mon petit énervement. Je lui rappelle que j’ai mal aux oreilles. (l’a -t- elle entendu la première fois ?). Je lui sors le contenu de mes poches : trois boites de filtre auditif (le vert juste pour faire dodo, l’orange est moyen et le rouge est vraiment fort). Elle n’est pas impressionnée. Je lui sors la bombe de dégrippant qui me sert à faire taire les portes qui grincent (celle du Divino par exemple) si je suis exposé trop souvent à mon goût à leur sirènes (du phare d’Alexandrie). Elle me demande si elle doit se sentir menacée par ma bombe. Ce n’est plus la vendeuse qui est en face de moi, c’est la personne, et elle n’est pas de bonne. Je finis par apprendre que sous son lainage flou, elle est enceinte. Ca nous fait une particularité physique partout. Elle connait à quelques jours près la date à laquelle la sienne prendra fin, pas moi.

ne sortez pas sans elles (moi en tout cas...)

Je tente d’envoyer des signes d’empathie. Je lance des perches pour que le dialogue reprenne, en pure perte. Je suis face à un mur humain, il me reste une seule chose à faire : sortir de la boutique avec les mains vides, le visage triste et avec de la colère dans le coeur.

A ce stade précis du récit, je n’ai toujours strictement aucune raison d’écrire ce post. Je me suis énervé à cause de mes oreilles. Il est fort possible que ça m’arrive encore. Une difficulté auditive n’est pas aussi facilement détectable qu’un problème aux yeux ou un problème de peau par exemple. Elle s’est énervée… So what ? Elle en a le droit même si une réaction du type « heu… vous savez quoi ? je vais demander à un autre collègue de s’occuper de vous » ne m’aurait pas dérangé.

La raison qui me fait écrire ce post, je l’ai ramassé à mes pieds un instant avant de sortir de la boutique, ramené et photographié. Une carte SIM aux armes de la branche téléphonie mobile de l’opérateur historique tombe à mes pieds comme si quelqu’un l’avait lancé sur moi pendant que je regardais ailleurs. Quelqu’un a décidé de faire passer ce conflit du verbal à l’agression physique même si ici on est plutôt dans le symbolique. Qui ? Je n’en ai aucune idée. Mes yeux, mes oreilles, ma mémoire ne me donnent aucun indice.

*la* carte SIM

*la* carte SIM (autre côté)

Cette carte SIM, c’est la goutte d’eau de trop. En m’en souvenant, en la retrouvant dans ma poche, je décide que ce post existera. Quelques tweets sont là pour témoigner de mon état d’esprit en sortant de la boutique.

Quelques recherches m’apprennent que je peux disposer d’un service équivalent à celui que je souhaitais me procurer, auprès d’un autre acteur mais avec beaucoup, beaucoup plus de chaînes de télévision.

Si un membre du personnel de l’opérateur historique prénommé Didier ou un de ses subalternes me lit : merci de ne pas sanctionner cette personne, merci de ne surtout pas la licencier. Par contre, si vous pouviez envisager un peu plus de formations « je me mets à la place du client », peut-être que d’autres clients, prêts à vous retomber tout cuits dans les bras, ne sortiront pas de vos boutiques avec les mains vides, le visage triste et avec de la colère dans le coeur.

Sans rancune ?

Lettre au comité d'admission de la Foire du Livre 2013

Mesdames, Messieurs,

vous aurez peut-être un peu de mal à me croire. Laissez-moi vous rassurer : moi aussi j’ai un peu de mal à y croire.

Toujours est-il que dans la soirée du 13 novembre 2012, un texte intitulé “J’ai longtemps cru que les papas ne mouraient pas” m’est tombé du ciel par l’intermédiaire d’un réseau social. En donnant mon avis à l’auteure de ce texte, je me suis fait la réflexion que je réagissais comme le ferait un éditeur. Effet secondaire de la bière chinoise qui accompagnait mon poulet aigre-doux ce soir là ? Inconscience de ma part ? Folie furieuse ? Probablement un mélange des trois. Toujours est-il que recevoir ce texte a fait de moi un éditeur.

J’ai moi-même un texte à paraître (il est intitulé “Comment la fin de la Belgique n’a pas eu lieu (fiction)” et je me suis fixé l’ouverture de la Foire du Livre comme date limite pour sa sortie. Après avoir été édité sur du papier par un éditeur, j’ai cette fois recours au livre numérique. Une comparaison des avantages et inconvénients de ces deux moyens de diffuser un texte m’entrainerait dans une digression que je préfère ne pas vous infliger. Incidemment, “Comment la fin de la Belgique n’a pas eu lieu (fiction)” dispose d’une page-facebook que vous pourrez consulter à cette adresse :

https://www.facebook.com/CommentLaFinDeLaBelgiqueNaPasEuLieufiction

Un texte tombé du ciel, une date limite liée à la foire du livre… Il ne m’en fallait pas beaucoup plus pour éprouver cette envie un peu folle : louer un stand à la foire du livre pour présenter ces textes au public. Ma démarche n’est pas originale : Christophe Géradon a ainsi été présent sur l’édition 2000 de la Foire du Livre.

Deux rapides coups d’oeil aux tarifs de location puis à l’état de mes finances auraient pu me faire l’effet d’une douche froide et me faire renoncer à ce projet. Cette envie aurait très bien pu pourrir lentement et devenir un remord.

Heureusement, il y a Internet.

Grâce à la technique du crowdfunding (pardonnez-moi cet anglicisme), je suis en train de récolter les 2000 euros dont je pense avoir besoin pour une présence lors de la Foire du Livre (stand B1 de 6 mètre carrés). J’ai partagé mon projet en utilisant l’outil KissKissBankBank et les réseaux sociaux. La collecte de fonds que j’ai lancée se termine le 15 décembre, une poignée de jours avant la date limite pour effectuer le paiement de la location (21 décembre). A l’heure d’imprimer ces lignes, sur un total de 2000 euros, j’ai récolté 575 euros et j’ai bon espoir de réunir au moins la somme nécessaire avant la date limite. Il y a de fortes chances qu’au moment où la poste vous remettra ce courrier ce montant aie augmenté. D’ailleurs, si l’un ou l’autre d’entre vous souhaite y contribuer, cette récolte de fonds est en ligne à cette adresse :

http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/le-stand-des-gros-lapins

Le crowdfunding du stand des gros lapins

Le crowdfunding du stand des gros lapins

Laissez-moi vous donner une idée de la force avec laquelle j’ai envie que ce projet réussisse. Si, par bonheur, je réunis au moins la somme nécessaire avant la date-limite du 15 décembre, je me suis engagé à remettre le premier exemplaire de “Comment la fin de la Belgique n’a pas eu lieu (fiction)” à madame Fadila Laanan. En portant un costume de lapin. Devant au moins une caméra. La preuve en images :

Je vous encourage à appeler madame Laanan pour vérifier si le paragraphe précédent est vrai ou l’expression d’une mythomanie délirante. Le numéro de téléphone que madame Laanan utilisé pour m’appeler commence par “049” et se termine par un chiffre pair.

Par la magie ordinaire des réseaux sociaux, d’autres textes sont venus rejoindre ceux que je souhaite présenter au public lors de la Foire du Livre. Une lecture du catalogue ci-joint devrait vous permettre de vous rendre compte qu’aucun de ces textes ne franchit la limite de la loi et de la décence humaine que ce soit politiquement ou moralement.

Voici, brièvement, les raisons pour lesquelles, mesdames, messieurs, j’aimerais vraiment, vraiment, vraiment beaucoup que le comité d’admission de la Foire du Livre autorise “le stand des gros lapins”.

Je respecterais une décision négative de votre part mais je la souhaiterais argumentée. Je vous laisse imaginer la joie qui serait la mienne et celles des personnes qui me font l’amitié de me soutenir si, par bonheur, vous deviez rendre la décision que j’espère : une approbation.

Peut-être souhaiterez-vous me rencontrer avant de m’accorder ce précieux blanc-seing ? Que ne prenons nous pas nos agendas ? Votre jours, votre heure, votre lieu seront les miens.

Quelle que soit votre décision, merci de m’avoir lu.

Baudouin Van Humbeeck

P.S. Mesdames, Messieurs, ma démarche étant depuis le début basée sur le partage en ligne, j’ai, à tort ou à raison, choisi de partager cette lettre via mon blog. Vous trouverez donc sa version en ligne à l’adresse suivante :

https://www.somebaudy.com/2012/11/20/lettre-au-comite-dadmission-de-la-foire-du-livre-2013

Le bonheur n’est pas compatible avec la conscience ("Salut Marie" : the good, the bad and the ugly)

salut Marie (enveloppe)

Grâce à la légende que les bloggeurs ont fait courir avec tant de succès sur leur influence en général et leur influence sur les chiffres de ventes en particulier, j’ai reçu un exemplaire de “Salut Marie” de Antoine Sénanque. J’ai juste cru comprendre que ce roman est en piste pour le prix Fémina et que je ne suis pas le seul blogueur a bénéficier de ce que dans le métier on appelle un “service de presse” (en clair : recevoir le bouquin gratis).

Je me suis efforcé de ne pas me renseigner sur ce bouquin : pas de googlage du nom de l’auteur, pas de lecture des critiques. Pour la petite histoire, c’est avec ce bouquin que je comptais inaugurer la méthodologie “The good, the bad and the ugly” mais un dossier plus urgent s’est présenté.

La direction signale à son aimable clientèle que beaucoup de texte dans une section “ugly” et peu dans “good” ne veut pas forcément dire que j’ai détesté, et inversément.

La préparation d’artillerie étant achevée, il est temps de passer aux choses sérieuses (ma poupée jolie).

The good (sans aucun ordre particulier) :

– J’aimerais bien boire un verre à la terrasse de Félix, un jour, juste une fois. Seulement voilà, je n’ai pas l’adresse.

Lourdes Snow Globe

– Un livre qui commence par

“La vierge m’est apparue le 1er avril 2008. La date était mal choisie”

peut-il être mauvais ? Avec un début pareil, la sensation d’anti-climax est inévitable, mais c’est peut-être voulu. L’histoire serpente son petit chemin sans cahots notables, nous découvrons ce qui se passe dans la vie du narrateur, de son entourage et de son rapport à la religion, la mort, la vie tout ça… quand La Vierge (non, pas celle-là. pas celle-ci non plus) décide de lui apparaître. Va -t- il redresser la courbe des sondages de François Hollande ? Va -t- il sauver les comptes de Dexia avec un bout de ficelle, deux agrafes et un mouchoir en papier ? Va -t- il s’en tenir à une variété plus traditionnelle de miracle ? Va -t- il seulement faire un miracle ?

– Les chapitres sont courts et ne trainent pas en route. Je ne sais pas s’ils ont été écrits longs et élagués par la suite ou s’ils ont été écrits courts directement.

Allez quelques extraits qui ne révèlent pas trop de l’intrigue :

Ma belle-soeur pédale aux côtés de son époux avec des petites boules clignotantes en couronne autour de son casque pour signaler sa présence à son prochain afin qu’il ne se précipite pas sur elle. Précaution qui m’a toujours semblé inutile.

et aussi :

– Tu vas aller à Lourdes ?
– Oui.
– Rapporte de l’eau. Pour mes plantes.

– La phrase “Le bonheur n’est pas compatible avec la conscience”. Ca ferait un titre assez cool pour ce post, tiens…

– La trouvaille du mur chez le psy (en dire plus serait gâcher).

– La visite au père du narrateur de la page 119.

The bad (sans aucun ordre particulier) :

– Pourquoi est-ce que les chapitres n’ont pas de nom ?

– Les noms et prénom des personnages. Gros dossier.

  • On a un évêque qui s’appelle “Monseigneur Douze” huhuhu
  • On a des personnages féminin qui s’appellent Mariette, deux frères qui s’appellent Pierre et Simon. (Tu es Pierre et sur cette pierre…).
  • Un personnage se prénomme “Blanche”. C’est pas un synonyme de “vierge”, ça “blanche” ?
  • J’ai lu “Salut Marie” par bribes et morceaux et à chaque fois que je le reprenais, à chaque personnage féminin cité par un prénom, je devais faire un effort : qui sont Rose(-Marie), Solange, Mariette ou Mathilde par rapport au narrateur, déjà ?
  • On a Félix (”heureux” en latin”)…
  • Nom de l’auteur : Antoine Sénanque. Nom du narrateur : Pierre Mourange. *tousse*
  • Un ami du narrateur est d’origine vietnamienne et se prénomme Tû. A chacune de ses apparitions, j’ai été agacé de lire “Tû [verbe conjugué à la troisième personne]. « Tû mange » là où, machinalement, j’avais envie de lire « Tu manges ». Vu les choix des noms des personnages, je me demande quel non-hasard a guidé ce choix de nom.
  • On a un personnage dont le nom de famille est “Kirchoff”. Le hasard quand même…

– A part ça heu… à part un passage où les événements se déroulent tellement vite qu’on jurerait qu’il y avait un chapitre en trop, qu’il a été supprimé et résumé, sinon c’est tout.

The ugly (sans aucun ordre particulier) :

– Pitié. Pitié. Pitié. S’il vows plaît. Pretty-please with cherry on top : dans l’état où se trouve le cinéma français actuel merci de ne vendre les droits d’une adaptation cinéma qu’à un cinéaste intègre, en insistant sur un casting qui nous épargne les abonnés du grand écran. S’il vous plait.

– Bon alors, Antoine, tu vas un peu prendre pour les autres alors que tu es loin d’être le seul en cause mais… Quand est-ce que la littérature germano-pratine va guérir de son syndrome immuno-proustien aggravé ?

Celui qui n’est pas d’accord avec la phrase “Marcel Proust était un génie de la littérature” peut sortir, cracher deux dents, commencer à saigner et m’appeler pour que le finisse. Seulement voilà… Pourquoi êtes-vous autant à utiliser son procédé “un narrateur qui n’est pas l’auteur mais un peu quand même” ? On va devoir se farcir ce procédé combien de siècles avant le come-back de la narration à la troisième personne ?

On ne va pas se mentir : dans chaque texte de chaque auteur, sauf le Moniteur Belge et l’annuaire du téléphone (et encore…) il y a un peu de l’auteur. Dans la fiction, il y a un peu de l’auteur dans chaque personnage (les miens compris). Une fois qu’on l’a accepté, une fois qu’on sait quelle part de soi on met dans quel personnage, le fil narratif devient tout de suite beaucoup plus simple à dérouler.

Antoine, mon gros lapin, tu y réfléchis pour ton prochain? Même sans le recevoir gratis, il m’intéresse. Merci-bisous.

Crédit photo : World of Oddy