juin 2017
Samusocial tu perds ton sang froid
(J’espère que Bernie Bonvoisin n’a rien contre les pastiches)
Tu bosses à la ville où ton siège est mayoral,
Tu masques ton visage à la une du journal,
Tu ne descends jamais dans les couloirs du métro,
Les gens te disent pourtant de faire un pas de côté
Tu voudrais dialoguer avec Elio ou Paul,
Impossible d’y aller sans ton gilet pare-balle.
Tu voudrais fermer les yeux de la justice
Impossible de faire un procès-verbal.
Samusocial, tu perds ton sang froid.
Repense à qui tu rend service.
Samusocial, bientot vingt années de services,
Enfin l’argent perdu qu’on ne rattrape plus.
Gêner le parti est devenu ton passe-temps.
En les éclaboussant, tu deviens gênant.
Dans ce désespoir, il reste un peu d’espoir
Celui de voir le piétonnier sans clochard
Mais cesse de faire le point, serre plutôt les poings,
Mais prend ta retraite, ta conduite est imparfaite
Regarde partout on n’est plus la, t’es tout seul
Ceux qui t’enviaient, aujourd’hui te jugeraient.
Tu bosses à la ville où ton siège est mayoral,
Tu masques ton visage à la une du journal,
Tu ne descends jamais dans les couloirs du metro,
Les gens te disent pourtant de faire un pas de côté
Tu voudrais dialoguer avec Elio ou Paul,
Impossible d’y aller sans ton gilet pare-balle.
Tu voudrais fermer les yeux de la justice
Impossible de faire un procès-verbal.
Samusocial, samusocial, samusocial, samusocial