Semaine Neuf

Lundi  : Je me suis mis à ramasser et à poubelliser les masques abandonnés par leurs nez. Ne devrais-je pas les laisser là pour qu’un archéologue de 2525 puisse dater une découverte précisément  ?

Nico Sarko outragé, Nico Sarko brisé, Nico Sarko martyrisé, Nico Sarko ne devrait pas être candidat en 2022. Si les primaires de la droite pouvaient nous faire consommer autant de pop-corn que le comptage Copé-Fillon, ça nous ferait un divertissement d’automne.

Mardi  : sans rire, est-ce qu’on ne passerait pas à une politique de vaccination  « premier arrivé, premier servi »  ?

Est-ce qu’un groupe sans bouc-émissaire (à l’intérieur ou à l’extérieur du groupe) existe/est capable d’exister actuellement  ?

Dans mes flux sociaux, je commence à voir des vaccinés ou futur vaccinés.

Mercredi  : un avocat dans le métro. J’ai vu un avocat (toge, chemise pistache remplie de documents, costume bleu, chaussures qui crient « respectabilité ») dans le métro. C’est rare. C’est bizarre un avocat dans le métro, ça joue des pouces non-stop sur l’écran de son téléphone, probablement pas à un jeu pour tuer le temps dans le métro.

Jeudi  : Au bout de mon téléphone (fixe), Arsène, un Jehovah. J’ai décliné son invitation. Pour commencer, je tiens trop à fêter mon anniversaire, les gars. à Dilbeek une entreprise aide les clubs et fédérations de football à tirer le maximum de jus de leurs centre de formation.

Vendredi  : Le stade du tirage photo qui me satisfasse commence à se rapprocher. Once more unto the breach dear friends once more/Or close the wall up with our english dead.

Le comité des choses qu’on peut faire ou pas publie un calendrier sur papier élastique des choses qu’on pourra faire quand normalement, si tout va bien.

Samedi : premier samedi qui m’appartient entièrement depuis le 28 novembre. Il fait froid. Coincidence ?

Dimanche :
journée quasi sans porter mes bouchons d’oreille. Quinze mille pas dont quelques uns dans le sable d’Ostende. L’ail est noir et le ciel est bleu.