… ça n’était pas la soirée la plus pittoresque à laquelle il m’aie été donné d’assister, mais bien une des plus surréalistes.
Alléchées à l’idée de lamper du champ’ dans du Beyaert, toutes les générations qui se sont succédées sur les bancs de l’école-au-dessus-de-la-cafétéria sont venues se superposer dans un même cadre (façon Photoshop : calque, nouveau calque, opacité : 100 %), se saluer, se snober, se dévisager, (ne pas) se reconnaître.
L’événement était d’une telle ampleur que des amis d’ihecsiens en on fait leur destination de sortie. Il y avait des chenilles sur le parquet, des robes de bal qui titubaient dans l’escalier, quelques cravates ici et là et des grappes de gens qui constataient à quel point les autres avaient changés.
Il y avait surtout une impression (partagée semble -t- il) de surréalisme parce que quand on va dans une soirée, soit on croise des gens qu’on a vu y a pas longtemps, soit on croise des gens qu’on ne connait pas encore. Hier soir au Concert Noble, il y avait des gens qui ne s’étaient pas croisés depuis longtemps et des gens qui n’étaient pas tout à fait certains de se connaître. Ou pas.
(et si la prochaine fois l’ingénieur du son pouvait y aller mollo sur les basses…)
Je parie que certains t'ont dit « Bloguer, c'est tellement 2004!! »
ou d'autres qui se connaissent sans se connaître 😉
dommage qu'on pas eu l'opportunité de plus papoter