Baudouin Van Humbeeck

Pendant l’année écoulée,

Entre mon anniversaire précédent et la date d’aujourd’hui, j’ai…

– été largué par ma blonde ;
– découvert l’accessibilité web ;
– écrit, forcément mais pas assez publié à mon goût, mon journal s’est enrichi d’environ 400 pages ;
– vu un job qui était dans la paume de ma main se transformer en savonnette humide au moment de refermer ma main, je l’ai vu zwiiiiipé hors d’atteinte ;
– enfin mis les pieds à Stone Manor ;
– donné monattention à plusieurs manuscrits et vu l’un d’entre eux être édité à compte d’éditeur ;
– fait un micro calcul rénal une date pas banale : 31 décembre et enchaîné sur le pire réveillon ever ;
– découvert un continent intérieur qu’il me tarde d’explorer ;
– considérablement augmenté ma collection de râteaux, ça me coûte un pont en Shuregard ;
– renvoyé chez sa mère qui lui a fait des gaufres une avocate anonyme mais diva queen #bulletdodged ;
– burn-outé et j’en suis sorti dans un délai raisonnable, merci docteur, merci ma couette ;
– passé l’hiver entre seize et dix-huit degrés ;
– entamé la création d’un thème sur mesure pour Ghost qui soit accessible et qui convienne comme un gant chirurgical à Docteur Manuscrit ;
– fait franchir un cap important à mon poids, dans le bon sens ;
– écrit des pages de scénario en anglais ;
– paumé mon parapluie Repel, eau rage, eau désespoir ;
– découvert le bonheur du casque annulateur de bruit ;
– alimenté le compost de quartier en marc de café et pelure de bananes ;
– rejoint un réseau social apaisé ;
– commencé à utiliser MX Linux au quotidien ;
– compris un peu mieux comment je fonctionne, c’est toujours ça que les Russes n’auront pas ;
– découvert l’existence de free-for.dev ;
– contribué à un logiciel open-source (traduction NeoMutt) ;
– découvert la cafétaria du MiMa ;
– gratté à une porte ;
– jeter des miettes aux IA pour les apprivoiser ;
– inauguré la sensation « se faire aborder sur un point de deal’’ et eu quelques difficultés à faire comprendre à mes nouveaux amis que non, c’est très gentil mais je ne veux rien ;
– changé de psychiatre ;
– découvert une entreprise pharmaceutique du Barbant Wallon où être différent n’est pas un problème ;
– transformé un vénérable EeePC en serveur d’auto-hébergement et par la même occasion découvert qu’il reste des logiciels pour architecture 32-bits
changé un peu le monde à coup de prêts de thunes via Kiva ;
– attaqué l’espéranto sur Duolingo ;
– résumé mon année sur mon blog en à peu près 365 mots.

100 mots tout juste – 15 mai 2023

Réveillé la lumière allumée. Retrouvailles émues avec le schtroumpf. Je suis parvenu à rester concentré sur un seul projet. Foutu Gimp pas capable d’exporter en CMYK. Chouette, une démarche administrative bien pourrie demain matin. J’ai perdu ou égaré le Repel. Grrr. L’accessoire indispensable pour l’été 2023. J’ai titillé des IA, un peu déçu par le résultat. Personne ne m’a appelé ou écrit. Business as usual. Axa cherche un communiquant un peu créatif mais pas forcément envie de travailler dans une étoile noire. La météo est moche. Toujours occupé à explorer mon nouveau continent intérieur. Ou ai-je foutu ce foutu piolet ?

Cent mots tout juste – 25 novembre 2002

Cinq du mat debout, ça me fait déjà une demi-journée à neuf heures. Je pourrais m’y habituer si je n’étais pas dans ce brouillard anti-sommeil (tu perds ton sang-froid). Avec ou sans caféine, j’enfile les tasses. Soudain, surprise, Salvador débarque, jardin entêtant en tête. Dans mon mail c’est l’avalanche noire. Toutes les entités commerciales qui ont mon adreses mail pensent que j’ai une débordante envie d’acheter. Pitichat a des croûtes éternelles. Je vais devoir trouver un vétérinaire sympathique. J’ai vu (et filmé) des gamins faire les cons avec une bouteille de Colruyt-Cola. Les hormones sont impitoyables avec les pauvres mortels.