Une mini bibliothèque des plus étrange s’est ouverte dans un endroit prestigieux: le Cinquantenaire à Bruxelles.
Une main anonyme a commis un attentat poétique un peu plus corsé que les abandons de bouquins sur la voie publique.
Le premier des deux textes cloués sur des arbres s’intitule L’avenir de la société industrielle. L’auteur a conçu une campagne de promo presque aussi discrète et presque d’aussi bon goût que celle du lancement d’un Lelouch: 23 blessés et 3 morts. Bref, dire de ce texte qu’il est polémique tient de la litote.
L’autre texte s’intitule Le consommateur piégé.
Cette juxtaposition métallique d’un arbre vivant et de résidus d’arbres morts imprimés est assez intéressante.
La violence du procédé est en accord avec la violence des textes. Mais qui a choisi ce moyen éloquent et révélateur pour tenter de propager des idées un tantinet extrême? Et est-ce qu’il y a d’autres bibliothèques vertes ailleurs?