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Elizabeth – joli avec des boule Quies

Que faire quand une file soviétique s’étend devant tout l’UGC parce que le cordon rouge qui retient la foule venue assister à une avant-première refuse de laisser passer la foule qui s’amasse ? Faire demi-tour et refiler son carton d’invitation à deux jeunes casquettes-baskets qui passent par là. Ce que ce couple de quinqua agoraphobes mais généreux n’a pas vu est un film beau pour les yeux mais un peu bobo pour les oreilles.

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Audiblement, Craig Armstrong est payé à la note. Il en a donc composé beaucoup. Petit jeu à faire pour ceux qui paieront pour aller voir Elizabeth (the golden age) : compter les secondes du film pendant lesquelles il n’y a absolument aucune note de musique dans le deuxième volet. (réponse : pas des masses)

Les deux jeunes casquettes-basket ont sans doute déploré le manque de baston, ils sont sortis après 20 minutes. Ils ne sont donc pas restés voir la vincible armada se faire envoyer par le fond.

Dans les écoles du Royaume-Uni qui préparent au GCSE, les profs d’histoire qui ont accès à un téléviseur et un lecteur de DVD pourront dans quelques mois glisser le DVD du film, élaborer un peu et hop ! La période elisabethaine pourra être considérée comme ayant été vue. Peut-être qu’en Ecosse, les questions des élèves seront plus nombreuses.

Ce que Hugues D. va en penser : peut-être sera -t- il ébloui par les costumes (un oscar ?). Peut-être sera -t- il déçu par les choix de mise en scène. Le réalisateur vient de Bollywood et il a essayé de faire sobre mais subtil ça n’est pas. Peut-être Rudy le lancera vers une bonne digression dont ces deux là ont le secret ?

La puissance invitante s’est montrée généreuse. Le verre post-film au Zebra a été l’occasion de discuter avec Vinch, avec Blog et Tendances et avec une alsacienne rose.

A suivre au Yulbiz, au Belga.

Le film sort le 12.

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