A l’attention des historiens et des sociologues qui déchiffreront délicatement les blogs avec une brosse à dents à poils doux in the year 2525, voici quelques expressions et concepts qui régentaient la vie amoureuse de la francophonie au début du 21ème siècle.
- Baleine sous gravillon : il ou elle est transformé, transfiguré, rayonne, arbore un petit air mystérieux. Il y a eu rencontre heureuse il n’y a pas longtemps et l’annonce officielle ne saurait tarder.
- Cheval Mort (fouetter un cheval mort) : s’acharner à vouloir une relation sentimentale avec une personne qui ne le désire pas. Ca peut durer longtemps et plus ça dure longtemps plus ça fait mal.
- PF (Plan Foireux) Parmi les mutiples possibilités de PF citons l’âme soeur potentielle qu’on a aucun moyen de recontacter.
- M.P. ou « Manipulateurs Pervers »…. très à la mode. Pour citer la spécialiste mondiale de cette espèce.
- Dépendance amoureuse, à ne surtout pas confondre avec Amour !
- Upperware party. Sur le modèle des présentations Tupperware mais avec des objects
érotiques. - Génération Bridget Jones
- Relations Thalys. Relation dans laquelle les protagonistes habitent dans deux villes reliées par un train à grande vitesse : Paris et Bruxelles, Bruxelles et Londres etc. C’est parait-il « pas confortable mais supportable ».
- « Amoureux du moment », « Amoureux pour la vie », « Amoureux marié », …. A
décliner à volonté. - Expect nothing, enjoy everything ! Phrase-culte. Exprime de quoi sont faites les relations amoureuses contemporaines.
- Etre amoureux de l’amour
en référence au « Plaisir de souffrir » - Arrêtons d’attendre le bon et sortons avec les mauvais, expression
phare tout droit sortie d’Ally Mc Beal. - All by Myself en référence au célèbre et pathétique passage de
Bridget Jones où l’héroïne chante seule en pijama devant sa télé.
Symbole d’une génération toute entière.
Le manipulateur pervers repère sa proie, l’observe, l’aborde, la séduit [sous des apparences trompeuses], l’envoûte, la possède, la contrôle,… Ce n’est qu’une fois qu’elle est sous son emprise, sous sa domination, qu’il se dévoile et montre son vrai visage. Celui d’un illusionniste de haut vol, colérique, malveillant, narcissique, cruel et destructeur. Malheureusement, il est déjà trop tard. La proie, envoûtée, ne se rend compte de rien. Le processus de dépendance a commencé. Le calvaire aussi […]
« S’il n’était pas possible qu’Alice fût en train de tomber (sérieusement) amoureuse d’Eric, alors peut-être était-elle en train de tomber amoureuse de l’amour.
Quel est donc ce curieux sentiment syntactiquement répétitif ?
Il exprime une certaine réflexivité au sein de l’état amoureux, qui fait que l’on tire plus de plaisir de son propre enthousiasme émotionnel que de l’objet amoureux qui l’a suscité. »Le plaisir de souffrir, Alain de Botton, Editions 10/18 Domaine étranger, page 71
Cette liste sera poursuivie au jour le jour à l’aide des commentaires.
excellent!!!
Mammouth sous gravier … et Pappilons dans le ventre … le tout en regardant sex and the city …
Je me dois de citer une collègue (prof d’histoire dans une école secondaire supérieure suédoise)
« Heureusement que les hormones sont invisibles… »
waouw!!! sais aps pourquoi.. souvent tentée.. j’avais jamais pris la peine… et voilà que pour la première fois… je tombe ici(sans trop de mal la chute merci ;o)) et waouwwww
en un mot! J’adore… (ça fait deux mots avec l’apostrophe… mais bon.. ne chicanons pas!)
ça va pas faire avancer le shmilblik… mais un compliment ça fait plaisir n’est ce pas???? ;o))) alors comme on dit.. je m’esssprime ;o)
Amour amour quand tu nous tiens on peut bien dire adieu prudence…
L’amour et ses sentiments tortueux… Je plaide pour l’abstinence…heu non trop associal.
A quand le préservatif pour sentiment?