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Nanowrimo : je suis un winner

nanowrimo 2006 winner

Il s’appelle « Ford Capri, c’est fini. » Il pèse un peu plus de 50000 mots. La gestation a commencé début septembre (mais de quelle année ?). L’accouchement a duré 25 jours.

nanowrimo : du côté du librarian

Je vais laisser sa pâte lever quelques semaines sans y toucher, je vais passer une couche d’editing et puis j’entreprendrai la démarche qui consiste à contacter le bon directeur de collection chez le bon éditeur.

S’il y en a dans la salle…

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  1. Non, non, j’insiste, ne te tourne surtout pas vers l’édition en ligne! Ou alors fais-le toi-même et sans intermédiaires. Si tu vas fouiller sur le blog de Geradon, tu pourras voir ce que ça donne de publier chez Manuscrit.com, des commandes Amazon jamais servies, des journalistes (rares) qui ne reçoivent même pas le PDF de l’éditeur, c’est tout simplement de l’arnaque, on ne le répétera jamais assez.
    Les éditeurs ne sont pas nombreux, ils font un boulot impossible, mais au moins ils travaillent pour défendre les textes. L’édition en ligne ne fait rien du tout, à part pomper une centaine d’euros par auteur pigeon qui leur envoie un fichier word à transformer en pdf.
    Que ceux qui jettent le blâme sur l’édition se demandent d’abord quand ils se sont intéressés pour la dernière fois à un roman d’un auteur inconnnu, dont on ne parlait ni à la télé ni au jeu des dictionnaires. Quand, pour la dernière fois, ils ont pris un bouquin en main dans une librairie indépendante, parce qu’il était beau, que le titre sonnait bien et que le sujet leur faisait envie, parce que la première page avait un ton particulier… alors que le nom de l’auteur ne leur disait rien du tout? Ce ne sont que ces lecteurs-là qui feront vivre « Capri, c’est fini » dans un premier temps. Ils ne sont pas nombreux et pourtant ce sont eux qui font vivre la littrature!