Pas étonnant que cette lettre soit l’initiale des vivats, de la victoire… Tracer un V c’est partir de l’Olympe, connaître le doute, la gravité, la pente qui glisse, et dans le second acte redresse la situation et terminer par un feu d’artifice qui s’envole vers l’infini de la voie lactée.
Cette lettre a eu son fan-club pendant la seconde guerre mondiale. Le président du club était un monsieur Churchill qui ne manquait jamais une occasion de montrer l’exemple.
Attention, dans certains pays de type anglo-saxons le même geste que monsieur Churchill mais avec la paume de la main vers soi risque de déclencher vindicte et vomito negro.
Prononcer cette consonne fricative labio-dentale voisée, c’est poser les dents du dessus sur la lèvre du dessous, faire vibrer ses cordes vocales et laisser faire la nature.
Les mots du V sont vaillants : ils n’ont pas peur de faire la vaisselle, d’aller voter en vélo. Ils vibrent pour des victuailles voluptueuses, ils vagabondent de valériane en valhalla, ils font valser les vaguemestres avec les vanity-cases,ils apportent de la variété dans un monde de vaurien,ils se font verbe, ils se font vénérer,sous un vernis vitreux. C’est voulu, ils volent d’un volcan vorace en volières vides pour cause de chanson de Pierre Perret.
Mis à part « Vagin » (les monologues du), suggéré subtilement par cette lettrine, veux-tu partager avec une volée de commentaires quel mot en V te fait voler, lecteur, lectrice, mon semblable, mon frère ?
Volvaire, vulve, vestale, cinqus…
Je voulais vous dire que, ces jours ci, ce blog vole vers des sommet vachement élevés, vous savez?
Vachement et le V ?
BANDE DE MALELEVER PENDANT QUE VOUS ETE LA ENLEVER LE V