Je baptise illico et derechef équijournées cette précieuse poignée de jours entre l’équinoxe de printemps et l’entrée en vigueur de l’heure d’été.
Ce sont des journées pendant lesquelles grosso modo on a autant de nuit que de jour et pendant lesquelles le soleil se lève et se couche à des moments de la journée qui paraissent naturels. C’est une parenthède dorée pendant laquelle on n’a pas l’impression d’être réveillé à une heure indue, sur un lit métallique de caserne, par un garde-chiourne impitoyable et sans doute insomniaque.
Carpons donc les equidiems !
(crédit Photo : Daniel Jaeger)
Profite, Lapin, parce que, des lundi, tu vas trouver ton reveil prematuré !