dans Non classé

Saturday Night Cancer

Pour le non-fumeur que je suis, les moments de fête ont beau être conviviaux, ils ne passent pas toujours comme une lettre à la poste.

Au moment du voyage de rhéto, j’avais le choix entre le car non-fumeur et le car fumeur. Mes condisciples les plus rigolos étaient (dans le car) fumeurs. J’ai voyagé dans le car fumeurs. Et je ne le regrette pas.

Mais aujourd’hui la fréquentation des fumeurs se teinte d’aigre-doux. En fêtes, à force de parler au-dessus de la musique et d’avaler la nicotine de vos Marlboro gratuites, vos Camel pas chères ou vos Lucky Strike discount, je perd assez rapidement l’usage de mes cordes vocales. Les lendemains de la veille, pendant un quart d’heure j’ai la voix de Barry White. (Je préfèrerais dans l’ordre inverse…)

Trop souvent aussi, les lendemains, je coiffe une casquette en plomb et les relents de Gauloises emprisonnés dans mes cotonnades m’indisposent.

Bénie soit la saison des barbecues et des fêtes bien aérées… Que ferais-je quand la bise sera revenue? Débarquer avec une bougie mangeuse de fumée à chaque fête. Camper en écharpe et manteau en terrasse? Parce que je doute fort que des fêtes 100% non-fumeurs soient très très drôles… Amis fumeurs, amies fumeuses, pourquoi êtes-vous à la fois l’oxygène et le baillon de la fête?

Commenter

Commenter

  1. Les fêtes non fumeurs ne sont pas plus tristes que celles de fumeurs…
    Mon « Ze 33ème neurzdée » avait 2 fumeurs et ils fumaient par la fenêtre de la cuisine…

    Quoi pour une fois que ce sont eux qui doivent « sortir pour prendre l’air » :p

  2. Une solution différente de la bougie anti-fumée (pas facile à imposer) est le pet. En effet, la veille d’une sortie présagée enfumée, tu manges des beans sauce tomate de Heinz, et/ou un cassoulet de chez Upignac ainsi que quelques morceaux choisis de fromage (Herve, Reblochon, Bleu danois…). Lorsque tu arrives à la soirée, tes intestins sont près à prendre en duel les poumons adverses. Une rejet de nicotine et hop, en contre, une lancée de méthane odoriférant. Un allumage de clope et hop, une prout de bienvenue. Qui osera prétendre qu’une des deux odeurs est plus incommodante que l’autre ?
    Ceci dit n’abusez pas des fromages trop pourris, un cancer des intestins est tout aussi mortel que celui des poumons, mais plus rare.
    Enfin, si cette solution est trop guerrière, il reste la possibilité de se ballader avec des batonnets d’encens des chez Nature et Découvertes, les plus forts, ceux au patchouli ou « odeur d’été après la pluie ».
    Et si après ça, tu ne te sens pas mieux en soirée, achète un gros chien, jette-le régulièrement dans l’eau et passe sans arrêt entre les convives en appellant l’animal à les saluer en se secouant.
    Et si après tout ça on t’invite encore dans les soirées, apprends à chanter du Barry Whithe a capella. Même à Bruxelles.
    Laurent

  3. Désolé pour les désagréments causées pendant tant d’années ! Ayant arrêté depuis peu (octobre 2003), ton point de vue est poroche de mon esprit actuel. Donc encore une fois toutes mes excuses, j’espère ne plus jamais vous embeter avec cela.