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Sur ces entre-fêtes

Pendant cette trêve des confiseurs, froide comme un Magnum de Ola, humide comme une éponge à vaisselle
et vide comme la grille d’AB3, on me croise au Belga, au Roi des Belges, au Pantin,
à la Petite Planète et j’en oublie au moins un près du City Delhaize de Woluwé…

Ca tombe bien mon envie/besoin de compagnie, de conversation atteint une intensité jamais atteinte depuis les début des mesures par l’IRM, en 1837.

Je bois des cafés, des thés à la menthe, des chocolats chauds, je réchauffe, j’écoute,
je ne dis rien, je réconforte, je porte chance…

Bref je m’occupe des autres comme je voudrais qu’on s’occupe de moi/comme je devrais m’occuper de moi.

Ce que j’entend me donne à penser que la métaphore à la chlorophylle de ce bon Vincent n’est pas si fausse que ça.
Nous vivons une époque où les couples ont bien de la chance quand leur espérance de vie dépasse celle d’un meuble Ikea
(deux déménagements grand maximum). Voire quand ils ne portent pas une date de péremption dès la sortie de l’usine.
Ce que Vincent Venet chante, ce que j’ai peur de constater : nous consommons de la relation sentimentale
comme des breaks diesel ou des lecteurs DVD.

Résultat des courses :

  • Contre toute attente, je pousse (moi aussi) un cri du coeur je veux qu’on m’aime.
    (Aime-toi et le ciel t’aimera répondit l’écho)
  • j’ai les zones à stockage de tension (nuque, épaules) qui affichent complet

Qu’est-ce qui se passe à cet endroit précis du continuum spatio-temporel? Une tempête solaire?
Inversion des pôles magnétiques ? J’assiste aux sélections pour l’épreuve olympique de grand chambardement
comme Fabrice à Waterloo?

P.S. Tu écris sans fautes, tu vomis les films de Lelouch, tu allumes ton barbecue avec les plus belles pages d’Alexandre Jardin? On a des trucs à se dire…

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