Chère Isabelle,
contrairement à ton personnage dans Anna M., je sais que rien n’est possible entre nous (sauf si tu insistes lourdement). Contrairement à ton personnage je ne me lancerai pas dans du harcèlement ni dans une histoire d’amour qui se déroulerait entièrement dans ma tête. Parce que ce n’est pas le type d’envie que Anna M. suscite.
Ce portrait d’une érotomane prend le public à la gorge dans les cinq premières minutes pour ne même pas la relâcher à la dernière image repose entièrement sur tes épaules.
La bonne nouvelle : ce film confirme que mon envie d’écrire quelque chose basé sur la notion de déni est une bonne idée. La mauvaise : il va falloir faire au moins aussi fort.
En attendant, comme donc ce film repose entiérement sur tes épaules, ton sourire et ta fragilité, je n’hésite pas à lui décerner par avance le Dayez seal of approval (également appelé « approved by hugues dayez » dans certains cercles bloguesques) et à te décerner le titre de meilleure actrice du monde.
(si ton agence artistique passe par ici : vous cherchez des scénarios adéquats, les gars ?)
Merci qui pour cette belle avant-première ?