Jeff Bodart, Laurence et le Canadair

Bon ben… Le leader des Gangsters d’amour est parti, trop tôt, faire un hold-up au paradis. Je ne sais pas si je chantonnerai encore “Meurtre à Hawaii” dans les moments où la bande-son de ma vie réclame des cuivres sautillants et entraînants.

Toujours est-il qu’un beau jour, intrigué par les paroles de ”Canadair”, j’ai vérifié par mail s’il y avait un double sens à entendre dans :

Canadair mon dernier Canadair
Bientôt j’aurai largué l’eau rance
Qui s’endort vers l’étang de Berre
Pour vivre plus de transparence
Canadair mon vieux Canadair
Ce soir nous oublierons l’eau rance

La réponse de Jeff Bodart est arrivée assez rapidement. Je ne m’étais pas complètement trompé en entendant

Bientôt j’aurai largué Laurence

et

Ce soir nous oublierons Laurence

Et maintenant, un peu de chanson française

Spéciale dédicace à Joelle, Bernard et à tous les petits nouveaux du nouveau gouvernement :

Pour un jour planter son étendard au sommet
Chaque bastion chaque citadelle est bonne à prendre
Guérillas guerres d’usure ou de tranchées
Tous les moyens sont bons pour s’étendre
Pour se les faire il ne faut surtout pas rêver
Pour se les faire il ne faut surtout pas être tendre
Juste quelques petites années à patienter
En politique il faut savoir il faut savoir attendre
De la mairie au ministère à l’assemblée
C’est un boulot de longue haleine de longue attente
Pour enfin un jour au beau milieu des mondanités
A leurs bonnes femmes faire les yeux tendres
Et de leur amour-propre de leur vanité
En quelques mots en faire un tas de cendres
Et du plus lâche du plus servile du plus mauvais
J’en ferai mon assistant et peut-être mon gendre