Forcément : ça va arriver…

Attention : possibilité d’épidémie langagière en fin d’après-midi.

Le mot « forcément » peut – forcément – se mettre à toutes les sauces, s’utiliser à tort et à travers, saupoudrer n’importe quelle phrase, un peu comme la neige artificielle en période de Noël (forcément).

Ce mot ne veut pas forcément dire grand’chose alors forcément, il n’y a aucune raison de se gêner.

« Pas forcément » c’est une façon élégante de ni oui ni non ni peut-être. On se demande forcément ce qui empêche le mot « forcément » de devenir cool, branché, bath, bref, de devenir le nouveau « tout à fait ». Dans une époque où la force quitte peu à peu le monde occidental pour aller construire des grattes-ciel à Shangaï, le wishful thinking va forcément pousser à répandre cette notion de force (forcément en train de se perdre) sur toutes les formes de discours.

Forcément, ça va arriver…

Taxi : le mot universel

Bruxelles est quand même une drôle de ville : est-ce qu’ailleurs il y a moyen de se trouver un jeudi soir sous les étoiles, dans une péniche décapotable à se demander si le mot « taxi » est universel ?

Si même en indonésien de poche, « taxi », se prononce « taxi », il y a toutes les raisons de penser que le mot « taxi » est universel. Plus que 999 mots à rendre universels (le vocabulaire de base, c’est mille mots…) et toute la planète parlera le même langage…