Je suis en haut de la plus haute colline des environs, je me frappe le poitrail et je pousse un cri de bête animale qui ne serait pas humaine. Pour la décence, rajoutez-moi un kilt aux effets spéciaux si ça vous chante, pendant ce temps-là, je brandis au dessus de ma tête le trophée, le glaive, la lame façon Hatori Hanzo qui va m’aider à transpercer le fantôme de la page blanche et le servir à l’apéritif façon Apéricube. Ruisselant de pluie, éclairé par le soleil qui se lève à peine, je balaye l’horizon en cinémascope à la recherche d’un Alderaan qui voudrait tâter de ma nouvelle étoile noire.
Je suis désormais en possession de « The only ways to write a story », le bouquin quasi introuvable de John Gallishaw et avec cette cartouche dans ma muselière, laissez-moi vous dire que les deux saisons qui restent de Grand Darjeeling Hotel, le nanowrimo 2007 et le reste, tout ça va envoyer du gros bois, du tilleul centenaire voire du séquoia…
Message perso à mon éditeur : profite bien de ton reste de vacances, couve bien la descendance parce qu’on va avoir du papier sur la planche dans les mois qui viennent…