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"The war of art" de Steven Pressfield : un livre obligatoire

Steven : merci !

Je veux qu’on sorte la machine de « La mouche » du magasin des accessoires. Je veux entrer dans cette machine avec ce bouquin et quelqu’un pousse sur les boutons. Je veux fusionner mon ADN et celui de ce bouquin. Je veux ne pas oublier, jamais, ce qu’il y a dedans.

Et si par hasard, il s’avère que cette machine n’est qu’un bout de décor, un accessoire dans un script qui a été vendu et produit, un produit de l’imagination d’un scénariste, je veux qu’on me tatoue le texte de « The war of art » ce bouquin indispensable sur tout le corps, façon Prison Break, mais à l’envers pour que je puisse le lire dans un miroir.

Mais je n’en aurai pas besoin, parce que j’ai lu ce bouquin et que je n’ai pu que branler du chef en signe d’acquiescement. Oui, c’est bien la Résistance contre laquelle se battent notamment ceux qui veulent écrire (ou entreprendre un projet).

Oui, la Résistance est l’ennemi. Oui, l’ennemi est formidable et rusé. Mais chaque mot, chaque page, chaque « demi-page vraiment drole ou originale » (ahem) est un coup de mousquet dans la direction de sa jugulaire. Mais un nanowrimo ou un scriptfrenzy gagné est un putain de Sidewinder (sleeps tonight), un bad motherfucker de Minuteman III sous stéroides, un SS20 back with a vengeance, un Pit-Bull thermonucléaire global envoyé sous la ligne de flottaison de l’ennemi, en plein dans son réservoir à hydrogène, façon Hindenburg. C’est une opération Overlord, une tete de pont fermement établie sur la plage, un camp de base fermement établi au pied d’un sommet dont l’altitude augmente constamment, un direct du droit à l’estomac dans un combat dont on ne connait pas le nombre de rounds.

Oui, la solution c’est de ne pas envisager le problème en se prenant pour un amateur (quel que soit le sens qu’on donne à ce terme : le dilettante ou celui-qui-aime). La solution est d’aborder le problème en pro.

Pour citer l’évangile selon John McTierman :

Karl: [holding a gun to McClane’s head, takes his radio] « We’re both professional. »
[smashes the radio]
Karl: This is personal. »

Amie… heu… ennemie… Résistance tu as beau me pointer un Beretta sur la tempe gauche et me plaquer au mur, je te confirme droit dans les yeux que nous sommes tout deux professionnels dans notre approche du jeu auquel nous jouons. Mais sache que le combat qui nous oppose… « This is personal ».

Résistance, à ton enterrement, je n’oublierai pas de siffloter « Black Celebration« . Mais pas longtemps. Parce que j’aurai des casseroles sur le feu, des textes à pondre et… plus de Résistance pour s’y opposer. C’est con hein…

P.S. Question pour des champions : existe -t- il une version en français de la traduction que T.E. Lawrence (oui, oui Lawrence d’Arabie) a fait de l’odyssée. En particulier de l’invocation à la muse qui ouvre le texte ? Si vous avez lu le livre, vous comprenez pourquoi ce texte m’intéresse…

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  1. Baud…tu m’fais peur làààà…fait gaffe, t’as l’oeil droit qu’est pas au même chapitre que l’oreille gauche…
    et puis, if a traduction zere izzz, would you switch your tatoo, one time, allez c’est vrai what ???
    😉