Décembre 2002, je crashe ma bien-aimée Toyota Yaris vieille de 7 mois tout au plus et âgée de moins de 10 000 kilomètres. Ouverture des airbags, sinistre total, cette voiture sort de ma vie (snif, again) pour toujours aou du moins le croyais-je.
Un soir de cette semaine, en rentrant, mon téléphone fixe m’indique qu’un numéro de la région anversoise a tenté de me joindre à trois reprises. Je ne connais personne susceptible de m’appeler depuis cette province. Je vais dormir sans rappeler.
Potron-minet le lendemain matin : re-coup de fil. Mon correspondant anversophone me fait tomber des nues en une seule phrase : je lui aurais vendu une Toyota Yaris. Bleue, diesel etc.
Voilà qui primo, m’en apprend de belles et de pas mûres sur le monde des arrière-garages et des salopettes grises huileuses et deusio confirme la thèse n°1 de ce manifeste : les marchés sont des conversations.
Le bouche-à-oreille-à-blog n’est pas un gadget marketing manufacturé, c’est une prise de la Bastille. Il n’y a plus qu’à guillotiner les usual suspects.