Le moment-Frankenstein, avec un « f » comme dans « it’s aliiiiiive ! », c’est, dans la rédaction d’un texte, quand les personnages se mettent à exister d’eux-même, qu’on n’a plus qu’à retranscrire ce qu’ils nous dictent à l’oreille
La dernière fois que j’ai pondu du théâtre, j’ai fait l’auteur vivant aussi accomodant que l’auteur mort : zéro présence aux répétitions, totale liberté pour le metteur en scène.
Cette fois-ci, pour “Ultime niveau”, j’ai passé une tête à une répétition. Alors…
– C’est une surprise de voir que le rythme des dialogues sur la page devient un rythme différent dans la bouche des comédiens
– C’est un bonheur de voir que “ça fonctionne”
– C’est une étape de (ré)écriture comme une autre : l’occasion de raturer, d’ajouter et d’améliorer ce qui n’est pas 100% nickel.