Sa vie s’annonce comme une bataille, pas forcément aussi connue que celle d’Hernani. S’il se marie un jour ce ne sera pas forcément à Notre-Dame de Paris. Pour lui, l’année terrible ce ne sera pas forcément quatre-vingt treize, ça sera plutôt celle sa naissance. Il risque de se sentir un peu misérable à chaque fois qu’on lui demandera son prénom. Il risque de rire un peu jaune devant Ruy Blas ou devant la folie des grandeurs.
Dans une classe maternelle, quelque part en Région Bruxelloise, il y a un petit garçon dont le prénom est…
Victor-Hugo.
C’est déjà moins con que Ryan-Air
Je trouve que c’est un bien bel hommage, connaissant le goût qu’avait Victor Hugo pour les enfants… :/
c’est aussi moins crétin qu’Obiwan.
Mais on se demande ce qui passe par la tête de ces parents-là (à part un courant d’air, bien sûr)