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You only die twice

Vendredi 12 mai, je suis mort sur scène. Comme Molière. Et je suis encore là pour en parler. Etonnant non ?

Match d’impro. Finale de poule. Nainprot’ quoi et Marie-Serge sur scène. Votre serviteur à l’assistanat arbitratoire. Et quelque part au milieu de la première mi-temps, la catégorie « tranche de mort » dans laquelle les équipes mettent en scène la mort d’un personnage connu.

Les Nainprot’quoi ont le choix entre George Simenon, un autre George célèbre que j’ai déjà oublié et… moi. C’est moi qu’ils choisissent.

C’est la deuxième fois en quelques semaines que des improvisateurs qui me cotoient depuis jolie lurette me tirent le portrait sous mes yeux.

Après ces 4 minutes à mon effigie, ils ont pris moult précautions pour s’assurer que je ne leur en veuille pas. Mais pourquoi ? Parce que le portrait n’était pas si caricatural que ça, que c’est une chance rare de se voir tendre un miroir thérapeutique un peu déformant certes, mais trempé dans le discours du vrai.

Jamais deux sans trois ? La saison n’est pas finie…

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  1. Que dire sinon : « La troisième fois sera la bonne », ils te flinguerons pour du vrai avec un -accessoire illégal- volé ou même acheté à Anvers.
    C’est pas drôle d’accord, mais bon il s’agit de la vie de Baud, merde.